Bonjou ! Bonswa !
Notre Histoire en question !
- Écrit par Rémon
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Notre Histoire en question !...
C’est que notre avenir se crée par le mouvement social bien au contraire de ce que pensent certains fonctionnaires !
Dans le flot continu des interventions qui sont faites sur les réseaux sociaux, sur les médias (TV et radios), la double page de FA, depuis le « mouvement LKP du 27 mai 2018, au Fort Louis Delgrès », il y a, à n’en pas douter, une ligne jaune, que d’aucun aurait tracée, et qu’il ne faudrait pas franchir : « l’histoire au historien ! »
La volonté exprimée par deux professionnels de l’histoire, d’être des défenseurs de « l’histoire et du métier d’historien » ne saurait se réduire à un « coup de vent corporatiste ». Non ! Il s’agit bien d’idéologie, d’opinion politique enveloppée dans un voile prétendument d’experts. En effet, ils ont répondu à la seule et unique question posée par le LKP : faut-il garder la dépouille de Richepense dans le Fort Louis Delgrès ? Leur réponse à la question est, pour le moins, lapidaire.

La façon dont les personnes en question ont répondu à la question posée à une instance politique, en l’occurrence le Conseil Départemental, est réellement problématique. Le fait justifie amplement que des milliers de Guadeloupéens se soient exprimés là-dessus. Que pensons-nous du débat ainsi provoqué ?
1 – De la dépouille de Richepanse
Il est incontestable que le corps de ce général, chef de l’expédition envoyée en Guadeloupe en avril 1802, par le Consul Bonaparte, gît dans le Fort construit à Basse-Terre par le seigneur-propriétaire Charles Houël. Qu’à la suite de guerres des corps gisent dans des contrées lointaines, cela est un fait que l’histoire a longtemps consigné dans des écrits, dans toutes les langues du monde. Ce qui fait problème ici, c’est que le corps en question, celui du général Richapense, soit magnifié, sanctifié et exposé à la gloire de la République, de la « patrie » française sur le sol de Guadeloupe.
Que vient faire Richepanse en Guedeloupe en 1802 ?
Tout d’abord, dire que les textes officiels de rétablissement de l’esclavage datent de 1803 et qu’en conséquence Richapense , décédé en septembre 1802, n’a rien à voir avec la restauration institutionnelle de cette iniquité, est une fumisterie. Tous les ingrédients de la remise en « ordre d’avant 1789 » sont rétablis institutionnellement dès l’arrêté de Richepense du 17 juillet 1802. Que des historiens débattent sur la légalité ou non d’une telle initiative revient, dans d’autres circonstances à se demander, si ce qui est légitime est légal ? Les vainqueurs de la guerre de Guadeloupe ont appliqué à l’encontre des vaincus ce qui leur paraissait légitime, un point c’est tout. Par ailleurs, il serait plus que judicieux que l’on s’interroge sur les directives « écrites » et « non écrites » données au général.
Déklarasyon 3 LKP
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GWADLOUPÉYEN DOUBOUT
COUPABLES - L’Etat colonial français, les élus et parlementaires de Guadeloupe sont coupables de la destruction programmée du système de santé, mettant en péril la santé, la vie des usagers et du personnel ; singulièrement depuis l’incendie du CHU.
COUPABLES - L’Etat colonial français, les élus et parlementaires de Guadeloupe sont coupables d’empoisonnement du fait même des mensonges qui entourent la soit disant potabilité de l’eau du robinet.
COUPABLES - L’Etat colonial français, les élus, parlementaires de Guadeloupe et les grands producteurs de bananes Blan Péyi é Béké sont coupables de l’empoisonnement de nos terres, de nos rivières, de nos vies par le chlordécone.
COUPABLES - L’Etat colonial français, les élus et parlementaires de Guadeloupe sont coupables de pérenniser un système discriminatoire qui assure aux capitalistes fonciers Blan Péyi é Béké la mainmise sur des milliers d’hectares de terres de Guadeloupe.
COUPABLES - L’Etat colonial français, les élus et parlementaires de Guadeloupe sont coupables d’avoir organisé une classe politique corrompue, n’ayant aucun souci de l’intérêt général.
COUPABLES - L’Etat colonial français, les élus et parlementaires de Guadeloupe sont coupables de la déchéance physique, morale et culturelle de notre jeunesse, de notre peuple notamment par la mise en œuvre d’une économie coloniale, d’une éducation basée sur le démounaj des individus, d’un appareil judiciaire totalement au service du colonialisme, fondé sur le racisme et la pwofitasyon…comme mode de développement.
COUPABLES - L’Etat colonial français, les élus et parlementaires de Guadeloupe sont coupables d’avoir sciemment décidé de ne pas appliquer les accords LKP du 04 Mars 2009, maintenant ainsi notre pays et notre peuple dans l’assistanat, la misère, la pauvreté et la mendicité san dlo, san transpò, san travay, san lopital, afin de préserver leurs privilèges et ceux des pwofitan.
TRAVAYÈ, PÈP GWADLOUP, NOU PÉPA RÉTÉ KONSA
KA GADÉ YO TCHOUYÉ NOU – TCHOUYÉ PITIT ANNOU – TCHOUYÉ PÉYI ANNOU.
AN NOU SANBLÉ !!! :
PARTICIPONS MASSIVEMENT AUX MEETINGS D’INFORMATION :
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SANBLÉ ! SANBLÉ ! SANBLÉ ! POU PRAN BALAN !!!
GwadloupÉyen doubout – SÉ TAN NOU – APA TA YO !!!
KP, Lapwent, 15.03.2018